Les membres !
Créé en 2021, le collectif est porté par les artistes scénographes
Nicolas, Lucie, Anna, Pauline, Alice et Gaëlle.
Récemment diplômé·e·s de la HEAR
(Haute École des Arts du Rhin) de Strasbourg
mention scénographie et après plusieurs projets réalisés ensemble,
nous avons décidé de nous réunir autour d’une entité commune.
Le Collectif ça gronde travaille au croisement des arts vivants et des questions d’espace et du public.
Alice CHAPOTAT
Alice développe un travail du corps en dialogue avec l’espace scénique au travers d’installations performatives et immersives.
Durant ses études à la HEAR, au travers de la lumière, du costume, de la danse, de la vidéo, du son et de la performance, elle travaille autour de la matière et de sa représentation.
Elle cherche à créer des lieux de magie, de temporalité floue, de rêve et d’inattention.
Gaëlle AXEL BRUN
Gaëlle Axelbrun pratique l’écriture, le dessin, la scénographie et la mise en scène.
Ses travaux portent sur les récits familiaux, les questions de l’intime, du chez-soi et de l’insalubrité, ainsi que sur la maladie mentale, le corps et le désir.
Son premier texte dédié à la scène, Loin de la boue où l’on s’endort, a été remarqué par le comité de lecture du TNS (Strasbourg) et le Théâtre ouvert (Paris).
En juin 2022, elle présente sa première création : Nos Ruines, à La Pokop, en partenariat avec l‘Artus, théâtre universitaire de Strasbourg. Elle travaille actuellement sur Requin Velours, qu’elle écrit et met en scène et pour lequel elle est soutenue par le dispositif Jeunes Est’ivants.
Nicolas VERGUIN
Nicolas est animé depuis toujours par une folle envie de dessiner, écrire et danser ce qu’il voit au quotidien. D’abord fasciné par l’univers du design graphique et de la mise en page qu’il apprend à maîtriser à l’ÉSAD d’Amiens, c’est vers la mise en espace du corps et du mouvement qu’il se tourne ensuite en réalisant un master à l’atelier scénographie de la HEAR à Strasbourg. Il alimente sa pratique en développant un vocabulaire autour du geste, de la chorégraphie et de la partition. Aussi très intéressé par les questions de la mémoire, par l’architecture et la musique, il arpente l’espace de la ville comme un terrain de jeu propice à toutes les fictions. La récolte de toutes ces expériences traversées est pour lui une source inépuisable de matières à inventorier, à recomposer ou à performer.
Lucie MAO
Le travail de Lucie allie installation performative, théâtre d’objets ou encore théâtre d’ombres.
Après une licence en design à l’École Européenne d’Art de Bretagne et un Cycle 2 au conservatoire de Rennes, elle entre en scénographie à la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg.
Durant son master, elle associe ces deux pratiques dans sa façon d’envisager l’espace.
Un rapport à l’objet et à la fiction se met en place. Les jeux d’échelles (micro-macro, s’approcher-se reculer) et de contenant-contenu (qu’y a-t-il à l’intérieur de cet objet que je ne peux pas percevoir?) se placent au cœur de ses recherches.
Lucie participe à la fondation de la compagnie de théâtre d’objets, la compagnie Écoutilles.
Anna LAMSFUSS
Anna échafaude un travail autour et avec des objets qui deviennent à la fois acteurs, supports à histoires, ou mondes miniatures. Pendant sa formation aux Beaux-Arts d’Angers, elle s’intéresse aussi aux mots et aux fragments de récits. Depuis, son travail est toujours nourri des lectures qu’elle fait, dont elle s’empare pour raconter autrement. C’est durant son master en scénographie qu’elle s’amuse avec la notion de jeu, les jeux d’échelles et le travail de la maquette. Elle imagine alors des structures montables et démontables à l’infini, qui peuvent voyager, où seront racontées les histoires. La place du spectateur ou de la spectatrice occupe toujours un rôle important dans son travail ; ce sont des invitations discrètes à participer, sans pour autant en avoir l’air. Elle suit pendant onze ans une formation au conservatoire en violon classique, et développe, depuis, un fort intérêt pour le travail du son et de la création radiophonique.
Pauline JACQUET
Pauline se situe à la frontière entre la danse, la performance et l’installation. Elle commence sa formation en design d’espace, qui lui permet de développer une approche de l’installation artistique. Danseuse depuis son plus jeune âge, c’est pendant son master en scénographie qu’elle met en relation corps et espace. Aujourd’hui artiste, elle utilise le costume, la scénographie, la lumière et le son comme outils et articule son travail autour du corps non genré, des espaces et des corps sociaux, de la fête.